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 Kagekami no Innen

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MessageSujet: Kagekami no Innen   Kagekami no Innen Icon_minitimeMar 24 Fév 2009 - 21:17

Commentaires du RP


Kagekami no Innen
影神 の 因縁



Hoshiyohime no yoru
星夜姫 の 夜



Le bruit de pas se rapprochait, dans la rue voisine. L’éclat de la Lune révélait déjà l’ombre des soldats qui progressaient à marche forcé, dans les ruelles endormis de la grande cité.
Je m’enfonçais encore plus, attendant le moment où les hommes, passant à proximité, m’apostropheraient…
Le bruit de pas commençait à s’estomper… La chance est avec moi, le groupe ne passera pas par ma petite ruelle… Ce n’est pas encore ce soir que mes petites escapades me coûteraient la vie…
Issu d’une petite famille bourgeoise de la région côtière du Sora, j’étais le futur héritier d’un petit commerce tranquille d’étoffes d’origines diverses, dans la petite banlieue de Iëssa, ville portuaire au commerce florissant, malgré la difficulté de la vie, dans cette partie du Tochitôyô, depuis quelques siècles…

Il y a bientôt 800ans, de grandes guerres ont éclaté, dans notre empire, et tout le continent sombra dans une famine sans précédent.
Aujourd’hui, on dit que, derrière la lignée de dictateur qui à pris le pouvoir, ce sont des Seigneurs Noir désirant le Chaos dans notre monde qui ont provoqué cette situation dans l’empire de Sora.
Depuis le temps, la famine a cessé, et tant bien que mal, la vie tente de reprendre son cours. Cependant, de lourdes contraintes pesaient sur le peuple, tel que ce satané couvre feu qui m’ennuyais particulièrement, ce soir…

Tant bien que mal, je continuais ainsi mon chemin jusqu’à la boutique paternelle, où tout étai obscur et depuis plusieurs heures, déjà.
Tandis que la rumeur d’une nouvelle patrouille me parvenait, je refermais prestement la porte, en priant pour que le bruit étouffé du bois sur le montant n’attire personne…

Les secondes s’écoulèrent sans que le moindre écho ne me parviennes… Au bout d’un moment, je me décidais à m’avancer dans le couloir plongé dans l’obscurité. Arrivé au pied de l’escalier, je pris bien le temps de m’assurer que tout le monde dormais, dans la maison, puis m’engageais sur les premières marches, en prenant soin de ne pas les faire craquer.
Alors que j’arrivait en haut, un léger picotement se fit ressentir dans ma nuque : quelque chose d’anormale m’attendait plus haut. J’avançais prudemment en direction de ma chambre, la main sur la poignée de mon tanto, attaché à ma taille, prêt à toute éventualités… Arrivé devant la porte de ma chambre, je la poussais délicatement. L’obscurité régnait à l’intérieur.
Un léger vent frais me parvint de l’entrebâillement, la fenêtre était ouverte. Je m’introduisit dans la petite pièce qui me sers de vestibule et me collai à la paroi, pour être sur de ne pas me faire remarquer par l’intrus.
Après un instant, un souffle frais me parvint, et je me relâchais délicatement.

- Tu es en retard, Kuro. Fît une voie de femme, depuis la pièce voisine.
- Cesse de m’appeler comme ça, répondis-je, en entrant dans ma chambre. La fenêtre était toujours ouverte, et une ombre se tenait à proximité du battant ouvert. J’allumais la chandelle de ma lampe de chevet, projetant une lueur blafarde dans la pièce, mais chaleureuse. Rapidement, l’ombre autour de la jeune femme qui se tenait prêt de la fenêtre fut repoussé et je pu admirer mon invité surprise.
Elle était vêtue d’une tunique laissant voir ses cuisses, sur lesquels se trouvait une dague longue et fine, des saïs, et sa veste de cuir la serrait à la taille, afin d’éviter le moindre flottement de vêtement dans l’exécution des mouvements rapides que peuvent exiger sont métier : assassin.
Alors que je l’observais elle se redressa. Elle disparut alors de devant moi.

- Cela te va pourtant bien.
Je saisis son poignet à l’instant même où elle tenta de le passer autour de ma taille, par derrière.
- Tu me saoûle, Aori !
Je me dégageais de l’étreinte de la jeune femme, qui se replia vers l’embrasure de la fenêtre, avec un mouvement d’humeur trahissant sa déception.
- Pourquoi ?... murmuras-t-elle.
- Tu le sais très bien.
Elle resta stoïque un moment, et un silence lourd sembla prendre tout l’espace, dans la pièce, seulement trahis par un bruit de botte, dans une des rues de la ville, où une troupe faisait sans doute sa ronde…
- « Il » veux te voir, Kuro, finit-elle par lâcher. Avant la fin de la semaine.
- Je t’ai déjà dit de cesser !...
Elle était déjà partie. Je m’élançais vers la fenêtre.
- Aori…
La fraîcheur de la nuit fût ma seule réponse, et je restai longtemps, là, à contempler le clair de Lune s’étendre sur la ville.

Je n’ai jamais aimé ces métiers qui consistaient à prendre la vie des gens. Je préférait de loin me dissimuler jusqu’à ce que l’orage soit passé, pour reprendre mes activités, quels soient légales ou non, au regard de notre état, et ne jamais porter la main sur une personne.
Non seulement parce qu’il me répugnait d’attenter à la vie d’une personne, jugeant un tel acte comme étant la pire faute qu’une personne puisse commettre. Mais en plus, cela m’assurait que mon business ne sera jamais en péril car, du moins pour ce qui en était visible, je ne faisais rien qui puisse poser de réels problèmes à l’empire et ses représentants…
Or, Aori est une assassin, extrêmement habile, en plus.
Pourtant… Non seulement elle semblait s’attacher à moi, mais en plus, elle est très belle, et très gentille…

Les premières lueurs de l’aube me tirèrent de mon tourment. Il est temps de se préparer, car mes parents allaient bientôt se lever, te il va falloir faire l’ouverture, car une importante livraison de marchandise, devais arriver en début de matinée.
Super, encore une journée qui commençait sur une nuit blanche !...
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MessageSujet: Re: Kagekami no Innen   Kagekami no Innen Icon_minitimeMer 25 Fév 2009 - 21:36

Yonaka no Shu
夜中 の 主



Finalement, la journée de travail se termina assez tôt, et je pu faire une sieste, avant d’aller au rendez-vous que m’as rapporté Aori.
Je m’engageais donc dans la rue principale, alors à deux carrefours de la boutique familiale, en début d’après midi.
Le nez au vent, je hume les douces saveurs émanant des échoppes, qui jalonnent le trottoir de leur devanture bigarrée, recouvertes de produits de diverses origines, et de diverses natures. Etant donné que nous sommes dans une ville portuaire, je pu profiter du produit de nombre d’étales de poissonniers, proposant une variété plus qu’impressionnantes de poissons frais, comme les aiment les habitants de la région.
Petit à petit, mon chemin m’amènet vers l’intérieur des terres, et les boutiques que je croise sont de plus en plus orientées vers des produits issus de l’exportation par le continent, comme ces poteries typiques du Plateau Intérieur du pays.
Arrivé à un carrefour, un peu plus loin, je m’oriente sur la gauche, dans une allée un peu moins fréquentée.
Celle-ci prenait plus loin un chemin qui menait petit à petit vers la mer, et tout particulièrement vers le port réservé au commerce extérieur. La marchandise contournait la ville par le Sud, pour aller dans les entrepôts des commerçants, tandis que les marins remontaient directement cette rue, pour accéder au quartier adéquate pour dilapider les quelques ryô péniblement acquis à l’issu de la traversé des mers, toutes plus déchaînées les unes que les autres, en remontant du Sud…
Ce quartier est également le règne de ceux qui emploient, de temps à autres, mes services, et mes talents. Ceux-là ce sont installés ici, car c’est le meilleurs endroit pour faire fonctionner cette économie parallèle qui subsiste dans tout le continent, et surtout ici, où la répression est pourtant la plus violente…
Mais comme « il » dirait, il suffit d’interdire l’accès à tel ou tel ressources, pour que les gens en ressentent un besoin irrépressible, que ses compagnons contrebandiers se faisaient une joie de rassasier…
Perdu dans mes réflexions, j’arrive devant une masure d’allure ternie, mais dont l’enseigne laisse présager un service de qualité de la part des hôtesses d’accueil… Même si ce genre d’endroit n’était pas ma tasse de thé, je ne pouvais pas faire à moins de passer par là, pour atteindre le bureau du patron…
Une fois que j’eu traversé la grande pièce qui sers d’accueil, je m’approche du bar, où une jeune demoiselle d’allure copieusement engageante m’aborda, afin de me proposer à boire. Lorsqu’elle entendit ma commande, sont visage paru légèrement se crisper, me demanda de patienter un instant dans la salle.
Une fois le fameux instant passé, elle reparu à la porte de service, et me fis signe de la suivre. Discrètement, je contourne le comptoir, et me dirigea vers la porte, derrière laquelle se trouvait un escalier. Je descendis jusqu’à la cave. Entre les empilements de tonneaux de bières frelatés se trouvait un passage discret, aménagé dans le mur du fond, qui mène à une seconde maison.
Celle-ci est assez grande et cossue, car les services proposés rapportent bien, quand on sait s’y prendre. Et il se trouve que celui qui demeure ici est passé maître en la matière, et avait notamment acquis suffisamment de notoriété pour imposer ses points de vues aux autres contrebandiers de la ville.

J’arrive dans la salle de réception du patron, mais elle était encore déserte. J’en profite donc pour admirer la nouvelle décoration des lieux, qui changeait systématiquement, d’une visite sur l’autre. Cette fois-ci, notre patron semble s’être épris de l’ingéniosité militaire des Gilhanthrï. Ce peuple, qui est constamment en guerre, en a profité pour développer une variété d’arme assez impressionnante, autant par la variété que par l’allure des armes en elle-même, d’ailleurs…
J’était devant une collection de pointes de flèches toutes plus ou moins conçus pour déchirer les membres, broyer les os, couper les tendons, et autre moyens de garder en vie une personne avec un maximum de souffrance, quand la porte à laquelle je n’avais pas encore apporté mon attention s’ouvrit, devant le maître des lieux, ça garde rapprochée, et trois individus que je ne connaissait pas.
Tout de suite, je pu deviner que j’ai à faire à des étrangers. Déjà, ils ne sont pas arrivés par la mer, car ça se sent immédiatement. Ensuite, ils ont le teint basané des habitants des régions du Sud, Osëa ou Shannara, qu’en sait-je, qui sont sous contrôle du Sora depuis les Grandes Guerres.
Le patron vint directement vers moi, tandis que ses hôtes gardent leur distance, visiblement surpris par ma présence.

- Ah Jotaro ! Te voilà enfin ! (Puis il se retournât vers ses invités) Voici l’individu dont je vous ai parlé. C’est la personne la plus apte à vous infiltrer dans le port, afin d’atteindre Jade.
- Ce n’est pas de l’espionnage, aujourd’hui ? M’enquis-je, avec une pointe de surprise.
- Non, cette fois-ci, tu vas travailler dans le domaine des passagers clandestins.
Les trois individus gardent encore leurs distances. Visiblement, ils ne pensaient pas qu’une personne aussi jeune que moi pourrais leur être d’une quelconque aide.
- Très bien, je vais voir ce que je peu faire… Cependant, ce ne sera pas évident, car les bateaux humains ont interdiction formelle de rallier l’Est, et les Arjuns viennent rarement sur le continent…
- Je te laisse 3 jours pour nous trouver une embarcation… ça te vas ?
Je pris le temps de réfléchir… Nous sommes à la fin du Printemps, période où le commerce bat son plein. A priori, si Arjuns il y a, sur le continent, ce sera sans doute la meilleur période pour en trouver.
- Très bien, répondis-je. Je tâcherais de m’acquitter de ma tâche dans les délais. Mais ça nécessitera un petit supplément.
- Ok, alors je t’enverrai les clients à l’adresse habituelle.
Ce disant, il se retourna vers ses invités, qui semblent un peu plus confiant, en voyant mon assurance. J’en profitais pour les détailler un peu plus du regard. L’un d’eux doit être le chef, dans le groupe, car il porte des vêtements de grand prix, sous sa cape en peau de daim. Il porte également une épée longue au côté, et plusieurs bagues et bracelets en or ou en argent ornent ses bras et ses mains.
Les deux autres individus portent le même type de cape, mais leur tunique est d’un coton classique, tandis qu’ils portent les deux sabres qui distinguaient la classe militaire, dans la plupart des états de Tochitôyô.

- Combien serez-vous, m’enquis-je auprès du premier.
- Nous serons 7, en tout. Répondit-il d’une voie grave mais mélodieuse. Nous trois, ma femme, mes deux enfants, et un troisième garde qui est resté auprès d’eux.
- Très bien. Cela devrait faire l’affaire… Je vous laisse voir avec le patron, pour les détails. De mon côté, je vais commencer à voir si je peu vous trouver un navire adapté. Lorsque je serai fixé, je vous ferais transmettre la date et l’heure exacte du rendez-vous.
Après le départ des 3 hommes, je me retrouve seul avec le patron, qui a renvoyé ses gardes, par la même occasion.
- Toujours aussi habile observateur, à ce que je vois… Et diplomate, également !
- Monsieur, si je puis me permettre, vous ne m’avez encore jamais confié de tâche d’une telle importance, jusqu’à ce jour ! Lui répondis-je d’une voie grave.
- Certes, certes. Mais il faut bien que tu progresses, tôt ou tard. Tu n’avanceras jamais à stagner dans les basses besognes, alors que tu es une personne de valeurs. Tu es calme et méticuleux. Très discret, tu pourrais passer sous le nez des gardes sans qu’ils ne te remarquent. Maintenant, tu me prouves que tu maîtrises assez bien la diplomatie. J’estime que tu as le droit de grimper dans l’organisation.
Je me retins de lui faire remarquer que ce n’est pas ce bref échange qui pourrait lui révéler un quelconque talent pour la diplomatie.
- Vous savez très bien pourquoi je fais ce travail !
- Oui, je m’en souviens, murmuras-t-il. Tu n’as pas encore perdu tes rêves idéalistes… Enfin, ils seront un atout, dans cette mission, vu qu’il s’agit de faire filer des individus qui fuient le pouvoir central.
Il marqua une pause, pendant laquelle il s’approcha d’une fenêtre.
- Tu vois, je trouve qu’il est nettement plus productif de profiter de cette dictature, qui impose une multitude de restriction au peuple, mais qui garde ses failles, plutôt que de lutter contre, où nous risquerions d’y perdre la santé trop rapidement… Jotaro, je ne te changerai pas du jour au lendemain, mais tu dois comprendre cette situation…
Préférant ne rien répondre, je pris congé du patron aussi poliment que possible, malgré les sentiments qui me remuent, et m’en retourna vers le passage souterrain qui m’avais amené là.

Une fois de retour dans la rue, je pris le temps de respirer. C’était bien gentil, de la part du patron, que de me proposer ce travail. Cela prouvait encore qu’il avait réellement confiance en moi. Mais il me semblait qu’il surestimait légèrement mes talents…
Après un temps de réflexion, je partis vers le quartier marin : il va falloir me mettre au travail dès à présent, si je veux trouver ce dont ces gens du Sud on besoin.
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MessageSujet: Re: Kagekami no Innen   Kagekami no Innen Icon_minitimeSam 28 Fév 2009 - 21:25

Hisuibito (Arjunis)
翡翠人 (あるじゅに)



Afin d’aller au plus vite, vers les quais commerciaux, je décide de traverser le quartier riche. Cela me permettra, par la même occasion, de limiter les mauvaises rencontres. Je prends donc la première rue qui quitte le quartier du patron vers la gauche, et je m’engageai ensuite dans une nouvelle rue commerçante, où il est fait commerce d’objets de valeurs.
Tout les gens que je croise sont richement vêtus. Les kimonos sont en soie, les sabres sont rangés dans des fourreaux sertis de pierres précieuses, les bras sont ornés de bracelets de grand prix,…
A la sortie d’une maison d’allure prestigieuse, se tien un homme vêtu d’un kamishimo blanc et pourpre, ses deux sabres au côté, et une ample veste brune orné des emblèmes de sa famille dans le dos. Remarquant que je le regardais, il me dévisagea avec un air hostile qui me poussa à porter le regard sur une autre personne.
Je vit alors une jeune femme vêtue d’un grand kimono, le furisode, de soie vert émeraude, orné de délicats motifs de fleurs exotiques, aux pétales mauves. Une veste du même mauve recouvre ses épaules et son dos, se terminant aux hanches par des franges serties de perles de nacre aux reflets rose orangés. Ses longs cheveux noirs passent sur sont épaule et retombent jusqu’à sa taille, telle une toison de soie. Ses yeux, enchâssés dans un visage d’albâtre, sont du même vert que sont kimono, et ses pupilles fines et longues, telles celles d’un félin, semblent remplis de curiosité et de malices.
Ses yeux…
D’un coup, je me fige, le regard fixé sur la jeune femme. Elle s’avança vers mois d’une allure décidée.

- Aori ?... balbutiais-je.
Et bien, tu en as mis, du temps !
- C’est-à-dire que… Je ne me souviens pas avoir eu l’occasion de te voir habillée de la sorte…
- C’est parce qu’on ne s’est jamais vu ici, en dehors de mes heures de travail.
Je pris le temps d’observer mon amie. J’avais déjà remarqué qu’elle était jolie fille, elle a maintenant une classe impressionnante, comme tout droit sortie de la cour d’un grand seigneur des Terres Brunes.
- Qu’est-ce qui t’amène ici, me demanda-t-elle, alors que la même question me venait à l’esprit.
- Le patron m’a donné un travail et j’ai à faire, sur les quais.
- Ce n’est pas le chemin le plus court, celui que tu as choisit.
- Ça l’est pour l’endroit où je vais.
Elle me dévisagea, l’air interloquée.
- - Je viens avec toi, décida-t-elle , si ma tenue ne pose pas de problème.
- Non non, ça ira…

Nous poursuivons notre route ensemble, en direction de la mer, dont l’odeur iodée commença à nous parvenir, tandis que la foule autour de nous se faisait de moins en moins dense. Finalement, nous bifurquons sur la droite, pour atteindre un quartier bourgeois, puis nous arrivons enfin sur les quais. Là, des armateurs venus de l’étranger équipent leurs navires afin de recevoir les marchandises qui seront exportées.
Dans cette partie du port, coincé entre les quais commerciaux et ceux qui accueillent les bateaux de pêche, les navires venant des autres régions du Tochitôyô étaient tolérés, à condition que les marins et armateurs n’aillent trop loin à l’intérieur de la ville. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un quartier bourgeois se trouve juste à côté : ce quartier loge en partie les armateurs étrangers, et des auberges accueillent les marins pendant les quelques nuits qu’ils passent sur terre, avant de retourner vers leurs terres lointaines…
Aori semblait s’agiter, maintenant qu’on était dans ce quartier, mais nous continuons notre chemin sur l’une des jetés. Presque au bout se trouve une petite embarcation. Lorsque je la vit, je reconnus immédiatement le style que je cherchait : le bateau était effilé, avec deux coques supplémentaires, de part et d’autre de la coque principale qui accueillait le logement des navigateurs. L’ensemble était presque aussi large que long.
Alors qu’on approchait, il sortit du navire un homme de petite taille, et au physique ressemblant à celui d’un félin ; sa peau est recouverte d’un pelage brun très court, ses doigts sont munies de griffes rétractables, courtes et tranchante : un Arjuni.
Ce peuple est l’un des plus anciens du Tochitôyô. Autres fois, il peuplait l’ensemble des plaines du continent. Cependant, c’est une race pacifique, et elle fut peu à peu repoussée sur les côtes, pour être finalement refoulée jusqu’à l’Archipel des Îles de Jade. Depuis l’avènement de la dictature sur le Sora, les Arjunis sont carrément victime d’un racisme dévastateur. Pourtant, les siècles ont érodés cette virulence, et maintenant, les Arjunis recommencent à venir, de temps à autre, sur la côte, pour nous faire profiter de leur production.

Celui-ci ne tarda pas à me reconnaître. Sur le coup, il s’était tapis, le poil hérissé, s’attendant au pire, mais l’instant d’après, il bondissait sur la jeté, pour venir à ma rencontre.

- Salut à toi, Jotaro ! Cela faisait longtemps que nous ne nous étions pas vu !
- Salut à toi, Darjas ! Qu’est-ce que tu deviens ?
- Et bien le commerce reprend doucement, avec le continent… Cette année, nous aurons pas mal de produits à vendre. J’espère que les clients seront un peu plus ouverts que d’habitude… Puis il regarda derrière moi : Et qui est la jeune demoiselle, derrière toi ?
Je me retourne, pour constater avec surprise que Aori s’était quasiment caché derrière moi. N’osant trop la brusquer, devant cette réaction qui ne lui ressemblait pas, je pris la précaution de ne pas la faire s’avancer.
- C’est Aori, une amie. Mais elle est assez timide.
Darjas ne chercha pas plus loin, mais il lança un coup d’œil d’un air surpris à Aori, sont nez frémissant, tandis qu’il inspire l’air, comme pour chercher une odeur.
Nous discutons un bon moment sur diverses choses du commerce et de la vie du continent, puis des îles, quand, enfin, je pu aborder le sujet qui m’intéressait.

- Tien, en parlant de Jade, j’ai un petit service à te demander. (Il pris un air soupçonneux) , rien de bien particulier, le rassurais-jesimplement quelques personnes qui veulent aller visiter l’archipel…
- Il y a encore des gens qui fuient le pouvoir d’Ôchôjô ?
- Sans doute, j’ai laissé les détails au secret des invités, mais j’ai promis de trouver un navire sous trois jours…
- Je verrai avec les autres, lorsqu’ils reviendront, mais ça ne devrait pas poser de problème, si la chose se fait assez discrètement. Avec tous les navires qui sillonnent les Corridors de Jade, je pense qu’il devrait être assez aisé de passer en douce…
- Je serais à ton service pour longtemps, avec ton aide, Darjas !
- N’en rajoute pas trop, va. Tout ceux qui sont venus sur les îles, depuis le temps, semblent renaître, en touchant la côte. Pour moi, tout le monde à le droit de vivre librement.

Après avoir discuté encore un moment avec Darjas, nous nous sommes séparés, puis Aori et moi sommes repartie vers l’intérieur. Après avoir marché un moment en silence, je me tournais vers mon amie.
- Tu avais l’air bien mal à l’aise, tout à l’heure.
- Oh mais ce n’est rien ! Juste que je n’ai jamais trop aimé m’approcher de gens d’autres peuples…
Devant cette réponse pour le moins évasive, je décide de ne pas trop m’appesantir, cela semble être un sujet sensible…
- Tien, tu veux voir où j’habite ? Me proposa-t-elle.
J’acceptai en me disant que je n’avais jamais eu l’occasion de voir où et comment Aori vivait.

Après un bon moment de marche dans le quartier riche, nous arrivons devant une petite villa bien agencée et sobrement décorée. Le bâtiment a un étage, avec un beau balcon de bois ornementés de bacs chargés de fleurs de couleurs violette, comme celles du kimono de Aori.

- Après la disparition de mes parents, j’ai hérité d’assez d’argent pour m’acheter ce logement. Maintenant, le travail que me fournit le patron me permet de vivre sans trop de difficulté. Qu’en dit-tu ?
En la regardant, je vis dans ces yeux les traces d’un profond chagrin. Elle avait pourtant les mains jointes devant elle, à la manière d’une petite fille heureuse, et sont air évoquait des rêves plein de bonheurs, malgré sont regard…
- C’est très jolie, Aori. J’admire le goût que tu as mis à la décoration.
Elle me fît visiter l’intérieur, qui est soigneusement rangé, semblant fraîchement nettoyé, et avec une décoration sobre mais pleine de bon goût. Je n’hésite pas à lui faire des compliments à chaque instant, sentant son plaisir traverser cette amertume à chaque fois.
J’ignore ce qu’à vécu Aori par le passé, mais cette douleur me transperçait le cœur.

Après avoir pris congé, je rentre chez moi, perdu dans mes pensées, et arriva juste à point pour le dîner. Une fois le repas fini, je monte m’installer sur mon lit…
C’est décidé, il faut que je trouve ce qui tourmente ainsi la belle Aori… Peut-être qu’il s’y trouve la raison pour laquelle elle est devenue une assassin ?...
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